Échographie ostéo-articulaire

articulation, muscle et tendon

Échographie ostéo-articulaire

Principe de l’examen

La technique d’échographie est basée sur le principe de la réflexion des ondes ultrasonores. Une sonde posée sur le patient émet des ultrasons. Ils pénètrent la peau puis sont renvoyés par les tissus, et enfin sont captés par la sonde pour former une image.

Le doppler, utilisant le même principe, permet que détecter et quantifier la vitesse des structures en mouvement et donc d’étudier la vascularisation des tissus mous, tels que les articulations, les tendons, les muscles et les tumeurs.

La résolution de l’image reconstruite et la profondeur de l’exploration dépendent de la fréquence des ondes émises. En pathologie ostéo-articulaire, l’usage de sonde performantes à ultra-hautes fréquences est nécessaire pour diagnostiquer les plus petites lésions.

Que ce soit en pathologie articulaire, rhumatismale, tumorale ou en pathologie du sportif, l’échographie est incontournable.

Quelle préparation
pour une échographie?

Aucune préparation préalable n’est nécessaire.
Pensez à apporter vos anciens examens et d’éventuels comptes-rendus opératoires concernant le site anatomique exploré.

Déroulement de l’examen

La zone à explorer sera découverte. Selon l’échographie, vous serez allongé sur la table d’examen ou assis sur une chaise, voire debout dans certains cas.

Un gel sera appliqué sur la peau afin de permettre aux ultrasons de pénétrer. L’examen dure en moyenne 15 minutes.

Équipement

Échographes Toshiba / Canon APLIO 500 et 300 avec module d’élastographie (étude de l’élasticité des tissus), sondes haute résolution.

Quels sont les risques ?

L’examen est indolore et sans risque.

Contre-indications

Il n’existe aucune contre-indication.

Meilleures indications des Échographies ostéo-articulaires

Échographie de l’épaule

Indiquée en cas de douleur d’épaule ou du bras et de raideur, l’échographie recherche une rupture de coiffe, une tendinite, une tendinopathie calcifiante, une bursite sous acromiale, une capsulite rétractile, un conflit antéro-supérieur ou antérieur, une rupture du biceps.

Échographie du coude

L’exploration de douleur ou d’un gonflement du coude, à la recherche d’un épanchement, d’une tendinite telle que l’épicondylite latérale (tennis elbow), d’un hygroma (bursite) ou d’une compression du nerf ulnaire.

Échographie du poignet et du canal carpien

En cas de douleur ou tuméfaction du poignet, ou bien en cas de fourmillements des doigts, l’échographie recherchera un kyste, une tendinite telle que la ténosynovite de De Quervain, une arthrite ou synovite, des lésions d’arthrose (rhizarthrose), des calcifications, une compression du nerf médian dans le canal carpien.

Échographie nerveuse : nerf radial, inter-osseux, médian, ulnaire, sciatique, tibial, fibulaire commun (sciatique poplité externe)

La souffrance du nerf médian dans le canal carpien domine la pathologie, mais de nombreux autres sites peuvent être impliqués : Compression ou instabilité nerveuse, notamment au coude et à l’avant-bras, compression du sciatique poplité externe au genou, compression du nerf sciatique à la fesse dans le syndrome du piriforme, compression du nerf tibial à la cheville…